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Les journalistes complices de ce qu’ils filment ?

publié le lundi 23 mars 2009

Isabelle Cottenceau, journaliste à M6, comparaîtra le 24 mars au tribunal de grande instance de Toulouse pour « violences en réunion ». En août 2006, elle réalisait dans la ville rose un reportage sur les conduites à risques des adolescents, pour le magazine Zone interdite : la journaliste a ainsi filmé une scène sur des pratiques masochistes, durant laquelle un garçon de 17 ans se faisait suspendre par deux crochets plantés dans la peau. Le passage le plus violent n’a pas été conservé dans le reportage, diffusé le 8 octobre 2006.

Pour sa défense, notre consœur explique qu’elle n’est nullement à l’initiative de cette scène qui aurait eu lieu même sans la présence de la caméra. Isabelle Cottenceau est défendue par Me Richard Malka, avocat au barreau de Toulouse.

Les journalistes peuvent-ils être considérés comme complices lorsqu’ils filment certains faits éventuellement réprimés par la loi ? Doivent-ils empêcher la perpétuation de ces faits et peuvent-ils être mis en cause s’ils n’agissent pas dans ce sens ? Des questions de fond qui se rapprochent d’une certaines façon de la protection des sources.

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