La relaxe de notre consœur Isabelle Cottenceau par le tribunal correctionnel de Toulouse est remise en question dans la procédure judiciaire où elle devait répondre de « complicité de violences en réunion avec arme », (cf. la Lettre de l’AJT du 16 mai). Elle avait filmé pour M6 une scène où un jeune homme de 17 ans se faisait suspendre par des crochets traversant la peau du dos. Le parquet vient de faire appel ; la vice-procureur demandait six mois de prison avec sursis assorti d’une amende pouvant aller jusqu’à 4 000€. Une nouvelle fois l’AJT-MP s’inquiète de l’acharnement judiciaire concernant Isabelle Cottenceau. Une condamnation créerait un lourd précédent concernant le droit d’informer, socle de notre travail.
Nicolas Séné