"La Société des journalistes de Milan Presse (groupe Bayard) s’inquiète de la consigne donnée par la direction de l’entreprise à certaines rédactions de son pôle Nature et Territoires de ne plus soumettre les articles à la lecture des journalistes correcteurs. Cette étape, essentielle selon nous à la réalisation de magazines de qualité, doit être remplacée par une relecture croisée des pages au sein des rédactions et l’utilisation d’un logiciel de correction automatique. À notre sens, le rôle du journaliste correcteur - appelé « rédacteur réviseur » - ne saurait justement se réduire à un travail automatisé. Par sa connaissance des titres, de leurs spécificités et de leur public, le journaliste correcteur est à même d’apporter aux textes qu’il relit des précisions et des clarifications allant bien au-delà de la grammaire et de l’orthographe. Sa disparition constituerait un facteur important de baisse de qualité de nos magazines. Il nous semble que le respect des lecteurs des titres Milan, du pôle Nature et Territoires comme de la gamme Jeunesse, est une meilleure garantie d’avenir pour notre entreprise que des économies immédiates mettant en péril la relation de confiance que nous avons depuis des années instaurée avec eux. Société des journalistes de Milan Presse"
Communiqué de La Société des Journalistes de Milan Presse
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